Dans un climat de inquiétude croissante, au moins 32 personnes ont été blessées à Zaporijia suite à de nouvelles frappes russes. Ce contexte tendu rappelle aux dirigeants européens la nécessité de se préparer à une prolongation du conflit, comme l’a récemment déclaré Volodymyr Zelensky, avertissant que la Russie était prête pour une « année de guerre » en 2026.
Alors que les Européens se réunissent à Bruxelles pour des discussions cruciales sur le financement de l'Ukraine à travers l'utilisation d'avoirs russes gelés, des dissensions apparaissent. Les États-Unis exerceraient une pression sur les nations européennes pour qu'elles abandonnent cette option potentiellement bénéfique, par crainte de représailles de Moscou. Cette situation est exacerbée par les doutes croissants vis-à-vis des intentions russes, et rappelle les incertitudes que plusieurs pays européens ressentent face à l'escalade du conflit. Comme le souligne Le Monde, des experts estiment que toute aide est cruciale, mais qu'il faut procéder avec prudence.
À la lumière de ces développements, l'Europe est confrontée à un test de crédibilité en ce qui concerne son soutien à l'Ukraine, alors que Kiev s'inquiète d'un éventuel manque de ressources dès le printemps 2026. Le Premier ministre belge, Bart De Wever, exprime ses préoccupations quant aux conséquences que de telles décisions pourraient entraîner pour son pays.
Les frappes de Zaporijia et de Rostov, ayant causé de nombreux blessés, illustrent le caractère urgent de la situation sur le terrain. Le gouverneur régional, Ivan Fedorov, a témoigné des conséquences désastreuses de ces attaques, affectant des infrastructures vitales telles que des immeubles résidentiels.
Alors que les discussions se poursuivent, Volodymyr Zelensky est attendu à Bruxelles pour soutenir la nécessité d'utiliser les avoirs russes dans le cadre d'un plan financier élargi qui pourrait soulager les pressions financières sur l'Ukraine. Les consultations en cours pourraient définir la direction que prendra l’Europe face à un défi qui remet en question non seulement sa sécurité, mais aussi son intégrité politique.







