Le 17 décembre, lors d'une session marquée par une forte mobilisation, l'Assemblée nationale a voté en faveur d'une déclaration du gouvernement visant à intensifier la lutte contre le narcotrafic et la criminalité organisée. Ce débat, initié par le ministre Sébastien Lecornu, a résulté en un large soutien, avec 394 voix pour et 61 contre, soulignant l'urgence de la situation présente en France.
Ce sujet fait écho à l'assassinat tragique de Mehdi Kessaci, un jeune militant anti-drogue, survenu le 13 novembre à Marseille, un événement qui a secoué les citoyens et mis en lumière l'impunité des trafiquants. Selon des experts, cette violence croissante est symptomatique d'un réseau de trafic bien établi, qui a besoin d'une réponse immédiate et efficace de la part des autorités.
Lors d'un déplacement à Marseille, le président Emmanuel Macron a assuré que "les trafiquants sont en train de perdre la bataille". Il a plaidé pour une traque plus assidue des chefs de réseaux opérant depuis l'étranger, tout en appelant à des sanctions plus sévères à l'encontre des consommateurs de stupéfiants. Une approche qui, selon plusieurs spécialistes, pourrait permettre de démanteler des réseaux criminels profondément enracinés.
Les débats au Sénat, prévus dans la même soirée, devaient également faire écho à ces préoccupations, illustrant un consensus croissant sur l'importance d'une réponse politique unifiée. Le gouvernement espère que ces discussions aboutiront à des mesures concrètes renforçant les moyens alloués à cette lutte. Ce contexte tendu montre que les enjeux ne se limitent pas à la sécurité. Les questions de santé publique, d'éducation et d'accompagnement social sont tout aussi essentielles dans cette lutte multidimensionnelle.
À travers ce vote symbolique, l'Assemblée nationale souhaite dégager des consensus sur des enjeux clés tels que la défense, l'énergie et l'agriculture, avec l'espoir d'insuffler une dynamique pour un financement accru de ces priorités. Alors que la date butoir pour le budget de l'État approche, la pression monte sur les parlementaires pour qu'ils parviennent à un accord pragmatique et efficace.







