Le 14 décembre 2024, le cyclone Chido a dévasté l’archipel de Mayotte, laissant derrière lui un bilan tragique de 39 victimes et des destructions massives. Un an plus tard, de nombreuses infrastructures sont encore dans un état déplorable, comme le souligne Valérie Delmotte, une infirmière de l’Université de Dembéni. "L'état des lieux est désolant. Beaucoup de bâtiments restent à l'abandon ou en travaux," confie-t-elle.
À l'Université, des amphithéâtres jonchés de débris témoignent de la violence de la tempête. Les salles de cours sont impraticables, accentuant le sentiment d'urgence d'une reconstruction en souffrance. Les résidents continuent de vivre sans eau chaude depuis que le cyclone a détruit leurs chauffe-eaux solaires, et beaucoup attendent encore des indemnisations de leurs assurances.
Selon des experts en gestion des catastrophes, la lenteur des réparations s'explique par une pénurie de matériaux spécifiques, exacerbée par la crise économique en France. Les conséquences sont lourdes pour les habitants, qui doivent faire face à des conditions de vie précaires.
Les autorités locales travaillent d’arrache-pied, mais le chemin est long. "L'hypothèse d'une reconstruction rapide est illusoire," déclare un membre du conseil municipal. Les efforts d'aide humanitaire se multiplient, mais les attentes restent élevées et les frustrations montent parmi les sinistrés.
Face à ces défis, des initiatives de solidarité émergent, impliquant non seulement les Mahorais, mais aussi des Français de métropole. Ensemble, ils espèrent redonner vie à l'île et offrir un avenir meilleur à ses habitants. Pour plus d'informations, consultez Ouest-France, qui dépeint la réalité post-Cyclone de Mayotte.







