Le 1er janvier 2026, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (smic) sera revalorisé de 1,18 %, portant son montant à 1823,03 euros brut par mois et 12,02 euros brut de l'heure. Cette augmentation, qualifiée de mécanique, est en dessous des attentes du groupe d’experts indépendants qui recommandait une hausse de 1,4 %.
Le directeur général du Travail a dévoilé cette décision lors d'une réunion de la Commission nationale de la négociation collective. Pour rappel, l’année précédente, le smic avait bénéficié d’une augmentation de 2 % au début de l’année.
Alors que les partenaires sociaux s’inquiètent des conséquences d'une telle revalorisation sur le pouvoir d’achat, les économiques estiment que cette hausse ne suffira pas à compenser l'inflation persistante et la montée des prix des biens de consommation. Selon le Parisien, cette absence de coup de pouce gouvernemental a suscité de vives réactions au sein des syndicats, qui préviennent que cette revalorisation n’est pas à la hauteur des attentes des travailleurs.
Des experts tels que Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force Ouvrière, soulignent qu'une augmentation plus significative est nécessaire pour préserver le pouvoir d’achat des ménages, surtout dans un contexte économique complexe. La décision du gouvernement d'opter pour une hausse mécanique sans considération des difficultés rencontrées par certaines ménages pourrait entraîner des tensions sociales à l'avenir.
À une période où les questions de justice sociale et d’égalité des revenus sont au cœur des préoccupations françaises, cette décision soulève des interrogations sur l'engagement du gouvernement envers les précaires. La suite des événements dépendra de la réaction des syndicats et des politiques futures pour soutenir les plus vulnérables.







