Le 12 décembre, un homme a été déféré au tribunal de Rouen après avoir été interpellé pour avoir acheté une poupée pédopornographique, suscitant l'indignation et des inquiétudes massives sur ce phénomène en France. L'individu, qui n'avait pas d'antécédents judiciaires récents liés à des crimes sexuels, a confessé avoir fait cet achat en raison de sa solitude, avant de jeter la poupée. Cependant, cette dernière n’a pas été retrouvée.
Cette arrestation s'inscrit dans le cadre d'une vaste opération policière française qui a conduit à l'interpellation de près de vingt personnes soupçonnées d'avoir acquis des poupées semblant représenter des mineurs sur des plateformes en ligne telles que Shein et AliExpress. Selon des experts du comportement criminel, ces achats posent des questions morales et légales sérieuses et nécessitent une attention accrue de la part des autorités.
Au cours de la perquisition à son domicile de Saint-Étienne-du-Rouvray, les enquêteurs ont saisi un ordinateur contenant des vidéos d'agressions sexuelles sur des adultes et des enfants, ce qui a entraîné une révision de sa garde à vue et l'ajout de chefs d'accusation plus graves. À noter que la réquisition de placement en détention provisoire a été demandée par le parquet de Rouen.
Des spécialistes en criminologie estiment que l'augmentation des cas d'achats de ces poupées pourrait refléter une détérioration des normes sociétales et un besoin urgent d'éduquer le public sur les dangers liés à la normalisation de ces comportements.
En réaction à cette situation, plusieurs ONG de protection de l'enfance ont demandé des mesures législatives plus strictes pour sanctionner de tels actes et pour éduquer le public sur les implications psychologiques et sociales de la vente et de l'achat de matériel à caractère pédopornographique.
Cette affaire joue un rôle crucial dans la sensibilisation du public et les débats autour de la prévention de la pédocriminalité en France, en appelant à des solutions plus fermes et à des discussions ouvertes sur ce sujet délicat.







