Les dirigeants du Rassemblement national, Marine Le Pen et Jordan Bardella, ont eu une rencontre marquante avec Charles Kushner, l'ambassadeur des États-Unis en France. Cette entrevue a été rendue publique le 12 décembre, peu de temps après des échanges similaires avec d'autres figures politiques françaises comme Édouard Philippe et Bruno Retailleau.
Dans un message sur le réseau social X, l’ambassadeur a exprimé son enthousiasme pour cette discussion, soulignant qu'il avait « apprécié cette opportunité d’en savoir plus sur le programme économique et social du Rassemblement national », tout en cherchant à comprendre « les perspectives pour la France à venir ».
Cette rencontre a également eu lieu dans un contexte médiatique particulier. Le 11 décembre, durant un débat télévisé, Bardella a tenté de clarifier la position du Rassemblement national vis-à-vis de l'administration américaine, en affirmant : « Je n’ai aucune admiration pour un dirigeant étranger quelconque ». Cependant, il a par ailleurs exprimé son admiration pour des leaders comme Georgia Meloni et Donald Trump, qui prônent la paix à un moment de tension mondiale.
Des experts notent que ce type de diplomatie informelle entre des personnalités politiques françaises et l'ambassade des États-Unis est devenu courant. L’ambassadeur Kushner a également rencontré Édouard Philippe, un autre candidat potentiel pour les élections présidentielles de 2027, discutant des plans et priorités pour l'avenir politique du pays. Ce phénomène interroge sur l'influence croissante des États-Unis sur la scène politique française, surtout à l'approche des élections.
L'ambassade américaine en France, de son côté, a confirmé son engagement à dialoguer régulièrement avec une variété de partis politiques. Cela soulève des questions sur l'éventuelle direction que pourrait prendre la France, alors que des personnalités politiques s'engagent dans des discussions réfléchies sur l'état actuel de leur pays.







